Exposition du 1er juin au 29 septembre 2013
du mercredi au dimanche,
de 10h à 12h et de 16h à 20h en juin, juillet et septembre
de 16h à 20h en août
Entrée libre
Une explosion plastique et colorée à ciel ouvert à partir des jubilations poétiques des habitants
et de leur mode de vie.
Guy-André Lagesse, Nicolas Barthélemy et Jérôme Rigaut, artistes plasticiens, sont au coeur d’un processus d’art contextuel et de création partagée depuis la réalisation de Mari-Mira, l’esprit cabanon de Johannesbourg à Paris jusqu’à La Promenade du Jardin des Souhaits Bricolés dans une ancienne cité minière du Nord Pas de Calais. A Arles, le groupe artistique Les Pas Perdus a entrepris la construction d’une oeuvre remarquable, d’un bâtiment-sculpture temporaire qui s’intègre au paysage, aux espaces publics et qui interprète des visions, des rêveries, des jeux d’esprit formulés et co-portés avec les habitants devenus pour un moment des «occasionnels de l’art». Aujourd’hui, ils souhaitent mettre Griffeuille au centre du monde ou en tout cas pas très loin !
Après avoir associés en 2012 de nombreux arlésiens de Griffeuille et d’ailleurs à une exposition « De César à Griffeuille, on a trouvé un raccourci », en les photographiant en porteurs de pierres, en «Atlas locaux» portant le monde, la réalisation du MasToc, prend peu à peu forme sur l’esplanade Jules Vallès, carrefour stratégique et entrée du quartier. Entouré d’imposantes pierres d’enrochement posées au sol, c’est un bâtiment retourné (comme un gant) d’une quinzaine de mètres de long. Par cette puissante action de retournement, cet édifice a réparti tout autour de lui les roches et les pierres qui constituaient ses parois et ses murs. Animé par une force centrifuge, il propulse vers l’extérieur de multiples esthétiques qui sont à chaque fois la mise en forme plastique d’une poétique personnelle,singulière, domestique co-réalisée par un habitant et par le groupe artistique. Du bâtiment jaillissent des oeuvres poétiques, visuelles et sonores qui donnent forme aux liens de «parenté à plaisanterie» qui unissent les auteurs. Des fenêtres, des portes, des murs et des pierres de cette construction sortent des excroissances architecturales, des jaillissements baroques et singuliers,des explosions organiques et fantaisistes qui contrastent singulièrement avec les longues lignes de fuite horizontales que proposent les barres austères des immeubles voisins.
L'organisateur n'a ce titre que pour le regroupement des personnes souhaitant participer à cette sortie. Chacun est donc responsable de lui même et de ses affaires personnelles.